Jour de cendres, de larmes, que ce jour de mort,
Et où l’on pleure, on crie, sans en être assouvi
Voulant s’arracher cœur pour lui redonner vie
A cette sœur dont on n’a pu partager sort…
Pourquoi moi ? Pourquoi elle ? Douce, vive, Aurore ?
Ne sachant, ne pouvant, ne voulant donner sens
A cette vie plus ferme qui prend naissance,
La mienne… De quel droit vivre et grandir encore
Quand elle, ne peut plus ? Vivre, je ne veux plus…
Ne pas grandir, rester enfant et en ce temps…
...
La garder en toi et vivre plus ! Grandir plus !
Qu’avec toi, en ta présence, jumelle symbiose
Elle se gorge de vie en harmonieuse osmose !
Pour que de toutes saisons, elle connaisse les temps !