En ce beau soir d'hiver où l'on fête la lumière,
J'écris là, apaisé, vous ayant retrouvée
Bronchante, frémissante, hésitante encore,
A perdre pour chimère le peu que vous avez.
Cet aimé, désincarné, aux sublimes vers,
Celui tant désiré que vous n'avez encore,
Celui qui, caressant, vous appelle trésor
Vous voudriez qu'il vous souffle et murmure encore
De ces mots doux et tendres, promesses de printemps.
Ne doutez pas, allez ! Soyez-en belle, fière !
Il n'est plus temps d'en être là, encore !
Il est à vous maintenant, ce n'est pas pour qu'un temps !