Toi, mon cœur, qui cherche si légère pesanteur,
C'est ce que je t'envie, cet' chaleur, tendre candeur,
En tes yeux, tendres, espiègles feux, la grâce y est,
Signe de pureté, non pleinement viciée,
Indispensable à toute volontaire assomption,
Toute juste, vive, noble, active rédemption,
Je t'aime ; de te le crier je me retiens,
De peur de t'effrayer d'avantage encore,
Je ne songe qu'à dénouer tes perfides liens,
Ceux qui nous maintiennent trop éloignés encore !
Les fragrances et magnificences de l’empyrée,
Sentiers enchanteurs, je veux t'y faire respirer...
Je veux nous y voir librement nous aimer,
Ivresse partagée jusqu'à en être pâmés...
Je t'aime ; trop pour te laisser en cet entr'deux !
De l'amour je te montrerai les milles feux,
Larmes confondues en nos deux cœurs fondus,
Nous accéderons tous deux au bonheur Perdu !